10h45 - 12h30 Bastide du Jas de Bouffan 

La bastide du Jas de Bouffan est une bastide -maison de maitre-. Maison familiale du célèbre peintre Paul Cézanne (1839-1906) qui s'y installe avec sa famille vers 1870 et y peint durant 40 ans (1859-1899) une importante partie de son oeuvre, la bastide et le parc sont classés aux monuments historique depuis le 16 mars 1943.

La bastide est construite vers les années 1730, au 17 route de Galice du Jas-de-Bouffan, par l'architecte aixois Georges Vallon, pour Gaspard Truphème, conseiller à la cour des comptes. Elle est entourée d'un domaine de 15 hectares avec ferme, jas (bergerie), serre, orangerie, jardin, parc, étangs, bassins, fontaines, sculptures et vue sur la montagne Sainte-Victoire...

Paul Cézanne y commence sa carrière d'artiste peintre, et y trouve l'inspiration pour un nombre considérable de ses oeuvres, et quelques-uns de ses plus importants chefs-d'oeuvre, avec entre autres ses premiers portraits, ses nombreux paysages de Montagne Sainte-Victoire et carrière de Bibemus voisines, douze grandes compositions murales du grand salon ovale du rez-de-chaussée entre 1860 et 1870 (détachées et dispersées vers 1912), "L'allée des marronniers" (de l'entrée du parc), "le Jas de Bouffan" (vers 1876 du musée de l'Ermitage), "La Sainte Victoire", "Les joueurs de cartes" (avec des ouvriers agricoles du domaine, qui acceptèrent de poser pour le fils de la maison), de nombreuses vues du parc et arbres...

Déjeuner libre

14h45-16h30 Exposition au Musée Granet. Les chefs d'oeuvre à découvrir

La rétrospective présente une centaine d'oeuvres, illustrant l'influence profonde de l'espace intime sur son travail, que représente la demeure familiale, véritable atelier de créations. On y retrouve les grands thèmes chers à Cézanne : les paysages provençaux, les portraits intimes, les célèbres baigneuses ainsi que ses natures mortes, réalisées à l'huile ou à l'aquarelle. Parmi les pièces maîtresses de l'exposition figurent des oeuvres emblématiques telles que Les Quatres Saisons : le Printemps; l'Eté, l'Automne, l'Hiver, Le baigneur au rocher, Le Jeu de cache-cache d'après Lancret, Portrait de l'artiste au fond rose, Les Joueurs de cartes, Nature morte aux cerises et aux pêches, Baigneuses. Grâce à des prêts prestigieux de musées renommés à travers le monde, notamment Paris, New York, Tokyo ou encore Londres, cette exposition promet une immersion enrichissante dans l'univers de Cézanne depuis sa jeunesse jusqu'à ses créations les plus abouties.

C'est la rentrée ! Ne vous laissez pas aller à la morosité et venez profiter de cette escapade maritime qui  nous fera voguer vers les Goudes et l'lle Maïre, entendre de beaux textes littéraires : Homère, Jean Giono, Laurent Gaudé, Jean-Claude Izzo et bien d'autres auteurs passionnés par Marseille, la Méditerranée et ses rivages, les peuples qui y vivent.

Ce sera aussi un moment musical au fil de l'eau avec des choix musicaux éclectiques : chansons d'hier et d'aujourd'hui, jazz, folklore... tout ce qui peut refléter l'univers méditerranéen.

N'hésitez pas à profiter de ce moment magique.

Pour la première fois à Marseille, l’oeuvre du sculpteur et peintre Alberto Giacometti (1901-1966) est mise à l’honneur dans le cadre d’une exposition monographique organisée par le musée Cantini en collaboration avec la Fondation Giacometti.
Réunissant des oeuvres emblématiques sculptures en plâtre et en bronze, peintures, dessins et estampes -, le parcours de l’exposition explore la question du vide, centrale dans la pratique de Giacometti, autour de laquelle s’articulent les différentes périodes de sa carrière. Artiste du « Vide », dont le travail est « une façon d’éprouver l’espace » selon Jean-Paul Sartre, Giacometti conçoit des espaces imaginaires d’où émergent des formes, des figures et personnages souvent isolés et indissociables de leur environnement.

L’exposition propose un voyage à travers les âges et les civilisations autour du tatouage, à la fois signe d’appartenance et d’exclusion, symbole de punition ou d’émancipation. Avec un focus sur son lien avec la ville de Marseille. Depuis les premières traces retrouvées en Égypte, en Syrie et dans les Cyclades puis en Grèce, le tatouage en Méditerranée a traversé les âges, au gré des usages médicaux, religieux, politiques ou esthétiques, pour devenir avec la modernité une expression artistique à part entière, alimentée par la culture pop.
Peintures, sculptures, photographies, vidéos, mode et objets du quotidien jalonnent le parcours proposé aux visiteurs, mêlant les apports de l’histoire, de l’histoire de l’art, de l’archéologie, del’ethnologie et de l’anthropologie. Le regard se porte aussi sur les déclinaisons marseillaises contemporaines du tatouage et sa place dans les imaginaires de la pop culture.

Discussion sur la réforme du calendrier sous le pape Grégoire XIII (1502-85) pour remplacer le calendrier julien (détail), Rome, 15 octobre 1582. Huile sur panneau © Archivio di Stato, Sienne, Italie, photo Luca Betti

De la Lune à l’étoile du berger, de la constellation de la Grande Ourse aux anneaux de Saturne, la voûte céleste et les astres qui l’habitent font l’objet d’une immense fascination.L’exposition « Lire le ciel » porte sur l’appréhension du ciel nocturne en Méditerranée, regardé depuis la Terre. Des premiers relevés du ciel mésopotamien antique à la vogue de l’astrologie contemporaine, en passant par l’astronomie arabo-musulmane médiévale et la révolution galiléenne, les sociétés du bassin méditerranéen se sont référées aux astres pour se situer dans le cosmos et s’organiser sur Terre.

« Lire le ciel » présente des œuvres d’art exceptionnelles et des objets du quotidien témoins de cette histoire, mis en regard avec des œuvres d’art contemporain qui leur répondent. Dans une approche transdisciplinaire chère au Mucem, l’exposition mêle objets archéologiques, scientifiques et ethnographiques avec des œuvres d’art, des manuscrits et du patrimoine oral. Elle présente plus de cent œuvres des collections du Mucem et bénéficie de plus de deux cents prêts issus de collections nationales, territoriales ou internationales.

« Voyages pouvant relier le monde » : qu'est-ce qu'un voyage ? Comment les voyages transforment-ils le regard des artistes ? Et comment, à leur tour, leurs oeuvres modifient-elles notre propre perception du monde ?
Pour les artistes, voyager les mènent à quitter leur atelier, dessiner sur le motif et s'ouvrir à l'ailleurs. Le Grand Tour italien, lancé au XVIle siècle, constitue un premier laboratoire de ce grand mouvement, l'Orient, ensuite, ouvre de nouvelles perspectives. Félix Ziem grand voyageur fit lui aussi son grand tour, comme Francis Picabia, Raoul Dufy, André Derain, ainsi que des artistes moins connus tels Seyssaud ou Dellepiane et des oeuvres, inédites ou rarement montrées, sont mises en lumière dans cette exposition révélant un nouveau visage de l'aventure artistique à travers le voyage.

Visite guidée de la Cinémathèque Gnidzaz à quelques pas du Musée ZIEM, Dès les années 1910, Martigues devient un lieu de tournage. En 2007 Prosper Gnidzaz, homme passionné de cinéma offre à la municipalité sa collection de 3000 bobines et 80 appareils de projection dont les plus anciens datent de 1880. Inauguré le 21 mai 2011 dans une ancienne chapelle rénovée datant du 17ème siècle, la Cinémathèque Gnidzaz propose de découvrir les évolutions techniques du cinéma, des premières images animées jusqu'à nos jours.
Référente de

10h15-12h Exposition au Musée Granet. Les chefs d'oeuvre à découvrir

La rétrospective présente une centaine d'oeuvres, illustrant l'influence profonde de l'espace intime sur son travail, que représente la demeure familiale, véritable atelier de créations. On y retrouve les grands thèmes chers à Cézanne : les paysages provençaux, les portraits intimes, les célèbres baigneuses ainsi que ses natures mortes, réalisées à l'huile ou à l'aquarelle. Parmi les pièces maîtresses de l'exposition figurent des oeuvres emblématiques telles que Les Quatres Saisons : le Printemps; l'Eté, l'Automne, l'Hiver, Le baigneur au rocher, Le Jeu de cache-cache d'après Lancret, Portrait de l'artiste au fond rose, Les Joueurs de cartes, Nature morte aux cerises et aux pêches, Baigneuses. Grâce à des prêts prestigieux de musées renommés à travers le monde, notamment Paris, New York, Tokyo ou encore Londres, cette exposition promet une immersion enrichissante dans l'univers de Cézanne depuis sa jeunesse jusqu'à ses créations les plus abouties.

Déjeuner libre

16h15 - 18h Bastide du Jas de Bouffan 

La bastide du Jas de Bouffan est une bastide -maison de maitre-. Maison familiale du célèbre peintre Paul Cézanne (1839-1906) qui s'y installe avec sa famille vers 1870 et y peint durant 40 ans (1859-1899) une importante partie de son oeuvre, la bastide et le parc sont classés aux monuments historique depuis le 16 mars 1943.

La bastide est construite vers les années 1730, au 17 route de Galice du Jas-de-Bouffan, par l'architecte aixois Georges Vallon, pour Gaspard Truphème, conseiller à la cour des comptes. Elle est entourée d'un domaine de 15 hectares avec ferme, jas (bergerie), serre, orangerie, jardin, parc, étangs, bassins, fontaines, sculptures et vue sur la montagne Sainte-Victoire...

Paul Cézanne y commence sa carrière d'artiste peintre, et y trouve l'inspiration pour un nombre considérable de ses oeuvres, et quelques-uns de ses plus importants chefs-d'oeuvre, avec entre autres ses premiers portraits, ses nombreux paysages de Montagne Sainte-Victoire et carrière de Bibemus voisines, douze grandes compositions murales du grand salon ovale du rez-de-chaussée entre 1860 et 1870 (détachées et dispersées vers 1912), "L'allée des marronniers" (de l'entrée du parc), "le Jas de Bouffan" (vers 1876 du musée de l'Ermitage), "La Sainte Victoire", "Les joueurs de cartes" (avec des ouvriers agricoles du domaine, qui acceptèrent de poser pour le fils de la maison), de nombreuses vues du parc et arbres..

Dix ans après avoir été blessée dans un attentat, Iris semble avoir surmonté le traumatisme. Malgré des douleurs persistantes, des problèmes avec ses enfants et un mariage de plus en plus fragile, la directrice d'école ambitieuse et la mère de famille engagée qu'elle est, s'efforce de prouver qu'elle contrôle la situation.Tout bascule cependant le jour où elle reconnaît, sous les traits d'un médecin qu'elle consulte, Ethan, son premier amour, qui l'avait brutalement quittée lorsqu'elle avait dix-sept ans.

Dans un vertige sensuel et existentiel, Iris éprouve alors la tentation de faire revivre cette passion qu'elle croyait éteinte : et si une seconde chance se présentait à elle ?

Ce roman aussi puissant que subtil dévoile les séquelles que le passé peut laisser sur les corps et les esprits, tout en interrogeant notre capacité à faire des choix, au moment même où la vie nous renvoie à l'essentiel.

Programme :

- les Tombeaux Saadiens, et des vestiges du Palais El Badi

- le Musée des Arts et de la Parure installé dans un ancien palais de la médina.

- le Musée Dar Si Said logé dans une somptueuse demeure du XIXème siècle, écrin des arts traditionnels du Maroc – La place des Ferblantiers entre éclats d’étain et mémoire artisanale

- Une promenade dans le Mellah, ancien quartier juif jusqu’à la synagogue AL-Azama. Ce quartier parle à la fois d’exil et de racines, de silence et de transmission.

- le Musée Yves Saint Laurent, du Musée des Arts Berbères Pierre Bergé et du jardin Majorelle où nous serons accueillis par le directeur des Musée Alexis Sornin

- du Musée privé d’art et de culture de Marrakech (MACMA).

- du musée de la Photographie

L’histoire de la lagune et des vergers de l’île : Une visite à pied conviviale qui nous mène sur les chemins de Porquerolles et de ses paysages préservés. On admirera en passant le fort Ste Agathe qui domine le village, le moulin et son histoire. Charlotte, notre guide, évoquera l’aménagement des lagunes par l’homme et par là même l’histoire de l’eau si précieuse à Porquerolles. Ce site riche en biodiversité sera suivi par la visite des collections variétales des arbres fruitiers (figuiers, muriers et oliviers) du conservatoire botanique.
La Fondation Carmignac et l’exposition Vertigo :
En écho à l’expérience étourdissante du soleil méditerranéen, du mistral, des vagues et des embruns, mais aussi de l'immensité du ciel et des profondeurs marines de l’île de Porquerolles, l’exposition VERTIGO explore de façon inédite les liens entre la perception des phénomènes naturels et l'abstraction depuis les années 1950. Loin d’une simple référence au film d’Alfred Hitchcock, l’exposition effectue un tour d’horizon plus large des sensations vertigineuses induites par l’expérience exaltée de la nature, entre désorientation, flottement
et éblouissement. Son parcours se déploie en six parties, qui sont autant de registres visuels associés au paysage : l’aquatique, le cosmogonique, l’aérien, l’infini, le terrestre et l'abyssal.

1938. A Marseille, Vladimir, tout juste nommé consul de la nouvelle Tchécoslovaquie, s'installe dans ses murs, ébloui par la vitalité du grand port. Pendant ce temps à Strasbourg, Bojena -jeune praguoise en route pour l'Amérique - vole le bébé d'une autre émigrante, une juive morte en couche. Ou le sauve ? En tout cas, elle poursuit son chemin avec l'enfant et sa poupée de chiffons. Mais à Munich, le sort de la Tchécoslovaquie est scellé. Celui de l'Europe aussi. Ce sera la guerre. Et plus que jamais la quête d'un Nouveau Monde.

Dans ce tumulte terrible et merveilleux on retrouve l'humour, la poésie, la tendresse et la gravité de Lenka Hornakova-Civade.

Ali Cherri, artiste plasticien et vidéaste né à Beyrouth et installé à Paris, développe depuis trois décennies une pratique artistique pluridisciplinaire mêlant cinéma, performance, sculpture, dessin et installations. En 2022, il a reçu le Lion d’argent pour sa participation à l’exposition internationale d’art de la Biennale de Venise.

Artiste reconnu internationalement, on l’avait découvert à Marseille en 2020, lors de Manifesta 13, rendant hommage par ses totems aux âmes de tous les animaux naturalisés, logés au Musée d'histoire naturelle de Marseille.
Le MAC de la ville de Marseille présente l'exposition Ali Cherri, « Les Veilleurs », basée sur les totems d'Ali Cherri Les Porteurs Fire and Water, acquis par les Musées de Marseille, en 2024. Pour l'occasion, l'artiste a sélectionné des oeuvres des collections des musées de Marseille, allant de l'Antiquité au monde contemporain, pour les engager en dialogue avec ses propres sculptures, dessins et vidéos. Dans une scénographie immersive et cinématographique, Ali Cherri donne un regard neuf sur ces oeuvres à travers les thèmes qui lui sont chers : sommeil, vulnérabilité, animalité, hybridation, regard, visage, maturité, résistance, représentation de figures vivantes, etc.
Environ 80 pièces sont exposées, combinant différents types de travail: sculptures, lapidaire, peintures, objets archéologiques, photographies et vidéos.

Dernière balade de la saison 2025, nous nous retrouverons dès le mois de Mars 2026, alors laissez-vous tenter par cette dernière escapade maritime qui nous fera voguer vers les Goudes et l'Ile Maïre, entendre de beaux textes littéraires : Homère, Jean Giono, Laurent Gaudé, Jean-Claude Izzo et bien d'autres auteurs passionnés par Marseille, la Méditerranée et ses rivages, les peuples qui y vivent.

Ce sera aussi un momet musical au fil de l'eau avec des choix musicaux éclectiques : chansons d'hier et d'aujourd'hui, jazz, folklore....tout ce qui peut reflèter l'univers méditerranéen.

N'hésitez pas à profiter de ce moment magique.

10h. Visite commentée : La Chartreuse du Val de Bénédiction doit son origine à la volonté du Pape Innocent VI qui en 1352, fit don à l'ordre des Charteux de ses terres et de sa livrée. Il fit mener rapidement les travaux de la première fondation, prévue à l'origine pour douze religieux et lui conféra de nombreux privilèges. Il confia la décoration de sa chapelle particulière à Matteo Giovannetti, auteur des fresques du Palais des Papes. Très attaché à la Chartreuse, il y est enterré à sa demande en 1362.
Au fil des siècles, la Chartreuses accrut sa richesse, son influence et sa beauté avec des embellissements dus à François Des Royers de la Valfrenière. Ses trois cloîtres en firent la plus belle Chartreuse de France. Vendue par lots à la Révolution, sa bibliothèque et les oeuvres d'art qu'elle contenait, dispersée, la Chartreuse devait subir de graves dommages. En 1835, la dégradation de l'église et des fresques attira l'attention de l'écrivain Prosper Mérimée, alors inspecteur des monuments historiques. Il mit aussitôt en oeuvre des procédures de sauvegarde. En 1909, l'Etat entreprend la réhabilitation du monastère. Aujourd'hui, la Charteuse, en bonne partie restaurée, séduit par ses proportions harmonieuses, la douceur de ses cloîtres et la brèche de lumière qu'ouvre dans l'église une abside effondrée.
Depuis 1973, La Chartreuse fait partie des premiers membres labelisés Centre culturel de rencontre . Riche de sa prestigieuse et foisonnante histoire, elle est aussi un haut lieu de résidences d’artistes du spectacle et a acquis en tant que Centre national des écritures du spectacle, une renommée nationale et mondiale dans le domaine de l’écriture et de la dramaturgie.
14h30 : Palais des Papes, Jean-Michel Othoniel Acte I "Les Fantômes de l'amour" : Visite commentée de l'exposition qui investit le Palais des Papes, la place du Palais, le musée du Petit Palais, le Pont Saint-Bénézet avec sa création monumentale intituée La Porte des Navigateurs de 7 mètres de haut qui rend hommage aux navigateurs du Rhône.
Pour fêter les 25 ans de sa désignation comme capitale europénne de la culture et les 30 ans de son inscription au patrimoine national de l'UNESCO, la ville d'Avignon a confié à un artiste enchanteur le soin d'investir ses sites emblématiques et ses musées afin d'en révéler la richesse et la singularité. Du 28 juin 2025 au 4 janvier 2026, Jean-Michel Othoniel déploiera dans la cité des Papes une gigantesque constellation artistique de 240 oeuvres dont 160 inédites en France et créées spécialement pour cette exposition, avec l'Amour pour voûte céleste.L'artiste a élaboré des oeuvres qui se dévoileront d'un lieu à l'autre croisant la sculpture et la peinture, les briques et les perles, des Astrolabes et des fontaines, de l'or et du verre, des totems et des noeuds infinis. Articulée autour de la passion amoureuse, cette exposition s'inspire du Canoziniere, ensemble de sonnets amoureux écrits au XIVe siècle par Pétrarque.

Au coeur de la cité nîmoise, le musée de la Romanité ouvert depuis 2018, construit par Elizabeth de Portzamparc avec une architecture innovante, nous présente une muséographie aérée, ludique et moderne des origines de Nîmes à l’époque gauloise puis romaine. 
Le matin  immersion dans l’histoire fascinante de la Gaule romaine avec l’exposition temporaire : « Gaulois, mais Romains ! » avec une partie des chefs d’oeuvres des collections du Musée d’Archéologie Nationale de Saint Germain en Laye actuellement en réaménagement. Nous allons pouvoir explorer comment les cultures gauloises et romaines se sont entremêlées, enrichies mutuellement pour façonner une identité nouvelle riche et complexe : la Société Gallo-Romaine. L'après-midi visite des collections permanentes autour du thème de « L’art dans la Domus ». C’est lors de la fouille du parking Jean-Jaurès en 2006-2007 qu’a été mis au jour tout un secteur de la partie sud-ouest de la ville antique permettant d’identifier huit îlots à vocation essentiellement résidentielle avec deux mosaïques nommées Achille et Penthée en excellent état de conservation. Le parcours nous fera explorer les objets du quotidien, des découvertes sur l'urbanisme, l'habitat, les habitudes journalières mais aussi sur les décors de vie des Romains...

Ce roman nous transporte dans la grande plaine hongroise balayée par le vent et l'incessante pluie d'automne. Dans une ferme collective démantelée et livrée à l'abandon, quelques habitants végètent, s'épiant et complotant les uns contre les autres, lorsqu'une rumeur annonce le retour de deux autres personnages que l'on croyait morts. Cette nouvelle bouleverse ces êtres en manque de perspective. Certains y voient l'arrivée d'un messie, d'autres redoutent celle de Satan.

Farce noire teintée d'ironie, ce romain conçu comme un tango où les danseurs viendraient les uns après les autres sur la piste de danse, nous plonge dans un voyage poétique peuplé de solitude et de mélancolie, une quête de vérité emplie d'humanité sur la place de notre existence face au Temps.

Ce livre sensuel et flamboyant s'ouvre sur la mort et se clôt par la naissance.

Fondé sur des faits réels de la terre natale de l'auteur, le Henan, il possède la violente beauté d'un mythe sur l'origine et la fin des temps.

Depuis toujours les habitants d'un village perdu au coeur des montagnes luttent pour survivre à une maladie qui les emporte avant quarante ans. Depuis toujours Sima Lan, le chef du village, aime d'un amour fou la douce Sishi. Aujourd'hui Sima Lan se meurt et le cours du temps s'inverse pour remonter vers les causes premières, en un cheminement qui est celui des combats opiniâtres qu'ont depuis toujours livrés les hommes pour assurer leur maîtrise sur le monde et leur propre survie.

Car ce que célèbre Yan Lianke en ce livre, ce n'est pas la victoire impossible de l'homme sur la mort, mais le courage, l'obstination avec lesquels ces villageois, portés par une immense force collective, entreprennent, à chaque génération, de titanesques travaux pour conjurer le mal qui empoisonne leur  terre et leur eau, leur capacité à puiser au plus profond d'eux-mêmes aux sources de la vie et de l'amour, dans l'espoir de continuer à entendre bruire la lumière et respirer l'odeur verte de la sève au printemps.

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